RDV pour les 12 ans de Mimil – David Selor and Friends – Du 13 février au 16 mars 2025
Originaire de Cognac, David Selor oeuvre sur les murs qu’il rencontre depuis maintenant plus de 10 ans. Sa technique évolue au gré de ses rencontres et de ses voyages. Son style unique et ses techniques multiples. Les sprays et sa maitrise du « crachotti » ne sont pas ses seuls atouts pour conquerir la rue ! Il s’applique à la peinture rupestre contemporaine, à l’acrylique sans ommettre la peinture à l’huile.
Ses œuvres offrent des compositions très colorées où l’entremelent un univers imaginaire aux traits naïfs, presque enfantin; souvent assorti d’un message poétique et humaniste, ironique voire caustique.
«Mon personnage s’appelle «mimil»
Sans les mots, la légende de Mimil serait ardue à percevoir. Observateur de cette curieuse époque, Mimil exprime ses convictions, ses rêves permettant à tout.e.s de s’approprier le message.
Ce n’est ni un chien, ni un loup. C’est Mimil. C’est lors d’un service civique européen au Portugal que ce personnage fictif est né. A l’époque David Selor travaillait auprès de personnes atteintes d’autisme, et souffrant d’une perte d’autonomie.
Ce contact profond avec cette pathologie lui a permis de prendre conscience du fonctionnement singulier des neuro-atypies. Cet environnement lui a permis d’appréhender avec tendresse et lucidité, la singularité des comportements neuro-atypiques. Les instincts et la communication s’y déroulent sans fioritures codifiée, dans une guidance presque animale.
Vous l’aurez compris, suivre Mimil au gré du vent, c’est entrer dans la mythologie contemporaine et poétique développée par David Selor. C’est s’offrir une rêverie et un pont vers des pensées ouvertes et tolérantes des riches singularités composant le monde.
Mimil fête ses 10 ans. Enfin non ces 12 ans, le temps de trouver un lieu de rêve !
L’exposition se tiendra du 13 février au 16 mars 2025 à l’espace Saint Rémi à Bordeaux.
J’aurai le plaisir de vous y accueillir tous les après-midi durant les WE !
Que serait une expo anniversaire sans invités ?
15 artistes ont été personnellement invités par David Selor.
Tous sont une source d’inspiration dans son travail. C’est une véritable joie pour l’artiste que de les réunir et d’exposer à leurs côtés.
Leur présence est révélée par David Selor au fil des jours sur ses réseaux sociaux. A suivre donc !
Et pour les invétérés des sites web, voici les mots préparés et révélés par David Selor.
Carnibird
Carni Bird est un.e artiste bordelais.e issue de la peinture, du dessin et du muralisme. De 2018 à 2023, ce sont majoritairement sur murs et sur tableaux que ses créations prennent vie, univers mystiques et chimériques à la ligne précise et colorée, alors même que son premier amour trouve sa source dans l’art brut. En 2023, des clefs supplémentaires viennent s’ajouter et composer son identité artistique : un diagnostique d’autisme sans déficience intellectuelle et un trouble dissociatif de l’identité. Ses nouvelles composantes lui indiquent dorénavant des envies nouvelles après une année de pause : celles de travailler particulièrement sur des projets liés à la santé mentale, aux neuroatypies, aux questionnements liés au genre et aux violences patriarcales. Son procédé de peinture est une discussion spontanée entre ses différentes parts, à la limite d’un processus hypnothérapeutique.
Perro
Pour anecdote, « Perro » est le monsieur « graffiti légal » de ma ville d’origine @villedecognac où j’ai commencé le graffiti en 2007, bien avant de peindre le mimil. Il m’a donné l’opportunité de me professionnaliser à un moment de ma vie de peintre où le graffiti, dans ses codes puristes, atteignait ses limites. Grâce à son association, j’ai intégré mon premier atelier en bord de Charente et réalisé mes premières commandes. C’est donc un grand honneur de l’avoir à mon exposition des 12 ans du mimil à Bordeaux.
Perro est un artiste urbain, membre du collectif Eprouvette et du VEC Crew.
Son travail est contextuel. Il a vocation à exister dans l’espace public quand ses œuvres dialoguent avec l’architecture, avec l’ environnement et le support qu’il habite.
À travers son art, il cherche à interpeller le public, invite à la rencontre avec des œuvres colorées, chargées de références. Il crée un langage , ouvre le dialogue et questionne le commun de l’espace.
Les concepts artistiques de Perro mélangent peinture, collage et bricolage pour créer des combinaisons époustouflantes.
Il s’appuie sur les formes, les lignes, les textures, éléments abstraits autant que figuratifs pour composer son patchwork. Il développe ainsi un bestiaire, allégorie d’une condition humaine qu’il observe et dépeint avec humour et poésie.
Aroz
Le troisième nom à participer nous vient de Paris-Montrouge. Il à l’origine avec Aroz de l’atelier « la cale de Montrouge » endroit je vais a chacun de mes passages à Paris. Depuis 7 ans, c’est une vraie source d’inspiration pour moi, dans ses recherches de supports et ses questionnements artistiques. C’est un honneur de le re-présenter à mon expo !
NOTY AROZ
Lucas Nadel est un artiste pluridisciplinaire pratiquant la peinture, la sculpture, l’écriture, la création vidéo et sonore, ainsi que la performance.
Diplômé en scénario et analyse narratologique de l’Institut International de l’Image et du Son, il fonde en 2014 Noty Aroz, collectif à l’origine du concept de Mythologeny, qui explore les notions de mythologie contemporaine et de fictionnalisme. L’ensemble de ses pratiques artistiques en sont l’incarnation. En 2016, il ouvre les ateliers La Cale de Montrouge qui accueillent actuellement douze artistes professionnels. En 2018, avec son collectif Noty Aroz, il obtient une bourse et une exposition personnelle au Miami Art Center ainsi qu’une commande d’installation par la société Ubisoft pour une exposition au musée de la Gaîté Lyrique. Le Théâtre de l’Européen lui offre une exposition plurimédia en 2020. En 2022, il porte un projet de fresques sonores, Le Hublot, dont il est le curateur, qui met en lumière dix artistes contemporains exprimant leurs interprétations mythologiques et spirituelles dans l’espace public. Le projet est financé par la ville de Montrouge. La même année, il signe une option d’exclusivité avec la boîte de production Wrong Films pour adapter le projet Mythologeny en série multimédia, actuellement en cours d’écriture. En 2024, la ville de Montrouge lui commande une fresque monumentale. Dédiée aux mythologies du futur, celle-ci est réalisée sur la façade de l’ancien temple protestant de la ville, réhabilité en espace culturel et associatif.
Le travail de Lucas Nadel est le fruit de recherches, d’interviews et de lectures. Il a notamment collaboré avec des sociologues…
R.Nuage
Que serait une expo anniversaire sans invités ?
Le quatrième nom de la liste est un pochoiriste poitevin. Il fait partie de mes plus anciens contacts street art ; nous nous sommes rencontrés en 2014 à un petit festival rural, à nos débuts. J’exposais dans une écurie à ce moment-là, avec les chevaux dedans ! Et pour l’anecdote, je me souviens que des gamins du village avaient réussi à voler un spray de peinture et avaient retourné l’intérieur de l’église, y compris les broderies d’une exposante qui y exposait… Je n’avais pas vendu un seul tableau, alors que mes prix étaient donnés (à cette époque)… mais on s’est bien marré, du coup je suis resté en contact avec ce sympathique pochoiriste R.Nuage
Bio
R.Nuage est un peintre de Poitiers intéressé par la nature, la condition humaine et l’effet des nouvelles technologies. Après plusieurs années de muralisme à la bombe et au pochoir au sein du collectif mr.R et papa.giBs puis co-créateur de l’entreprise Mur’mure Visuel, il s’oriente vers des créations plus personnelles retrouvant dans la peinture son exutoire et laboratoire d’expériences. Bien que l’aérosol soit sa spécialité, il a toujours été intéressé par la recherche de nouvelles formes d’expression comme l’illustrent ses peintures au nettoyeur haute pression, décorations en mousse végétale et œuvres magiques qui ne se révèlent qu’au contact de la pluie.
Il pousse depuis une douzaine d’années la technique du pochoir à son extrême limite lorsqu’il transforme les couches de papier en de véritables dentelles.
Sa dernière série de portraits intitulée « Génération Des Espoirs » ayant commencé sa diffusion dans les rues de Poitiers, Paris et Nancy sera développée dans cette nouvelle exposition à Bordeaux. Une sorte de clin d’œil au travail de rue de Selor et de ses subtiles Jeux de MAUX…
Rouge Hartley
Je vous présente la prochaine invitée, muraliste, photographe, poètesse…
J’ai eu la chance de partager son atelier il y a quelques années ; sa peinture m’a influencée à utiliser moins de sprays et plus de pinceaux pour mes fresques. Chacune de ses œuvres repousse ses limites techniques et propose une réflexion sociologique aboutie. Je suis très fan, et honoré de sa présence à l’exposition.
Du 13 février au 16 mars 2025, à mon exposition anniversaire « Rien ne doit paraître ». À Bordeaux.
Bio
En 2014, Rouge choisit un nom qu’elle veut proche de sa pratique. C’est une impulsion contextuelle qui la mène à la peau des villes, chercher un public, supprimer la latence entre l’instant de l’atelier et l’instant d’exposition. Attachée au dessin et à la peinture, elle trouve sur les murs un droit à la figuration et à l’engagement. C’est pourtant avec un travail d’interventions, de vidéos et de performances qu’elle est diplômée des Beaux-Arts de Bordeaux en 2014.
Sa pioche iconographique, qu’elle accompagne parfois d’un travail d’écriture, s’élabore avec une vigilance sensible à ses contextes d’apparition ; elle tente de déceler en chaque terrain d’inscription une singularité et une rêverie propre.
Il y a dans la pratique de Rouge l’idée qu’une image, c’est précieux, et qu’en fabriquer une de qualité, c’est à dire épaisse en narration, en générosité picturale et en poésie, c’est une fête rare à laquelle elle aime à consacrer du temps, et dont la conception se forge dans le contact et l’exploration de ses alentours.
Convaincue par un art accessible et pris dans le tissu du monde, elle travaille depuis ses débuts par collage ou fresque dans la ville, parallèlement à une pratique rigoureuse en atelier. Le mur, le quartier, comme la toile et le papier lui offrent l’occasion de figurations jamais symboliques mais toujours narratives, d’une matérialité patiente. Ses compositions proposent une tension vers le manifeste, la fable ou le poème, avec une attention au cadrage héritée de la vidéo, et toujours animées par le plaisir de peindre en lui-même.
Piko
Je vous présente un 2 eme invité Poitevin pour le 6 eme guest de mon expo « Rien ne doit 10 paraître » l’expo des 12 ans du mimil » à Bordeaux. Du 13 février au 16 mars 2025.
Vous connaissez déjà « j’irai dormir chez vous », bien Pikotis Pikotas Mayñier piko c’est « j’irai coller partout », ce grand voyageur n’a pas peur d’aller aux antipodes de notre monde pour photographier des gangsters, autant que des mamies, et peut être des mamies gangsters… il nous reserve une surprise pour l’expo, à qui sait lever les yeux…
Piko Paseos est un photographe autodidacte d’un genre original, qui expose ses œuvres grand format à la façon des graffeurs, sur les murs des espaces publics, avec une préférence pour les friches industrielles auxquelles il redonne vie avec de l’humain. Pas de tags ou de formes abstraites : avec Piko, vous êtes face à vous -même, à vos semblables, étonnés de les voir là où on ne les attend pas. Et avec l’envie d’entrer en contact, d’échanger avec ces inconnus qui vous ressemblent.
Piko aime photographier les « gens », tous les gens, d’ici ou d’ailleurs, avec une prédilection pour les « gens de la rue, les gens de l’ombre ». Il voyage beaucoup, avec le goût de l’errance et de l’imprévu, de l’improbable, armé de son seul appareil et de son sac à dos.
A partir de ses clichés commence son travail de mise en scène : développées en grands formats, il détoure ses photos pour n’en garder que « l’humain » qui s’intègre alors à la surface choisie et deviennent trompe- l’œil « vrais ». Que tout cela soit éphémère lui plait.
Möka
La première fois que j’ai rencontré @vida_moka , c’était au parking du Nil à Angoulême en 2010. J’ai évolué en milieu d’un paysage charentais rempli de ses fresques, donc quelle joie de le recroiser à mon arrivée à Bordeaux en 2016 ! L’accessibilité et la sympathie du personnage ont fait qu’il m’a ouvert la porte sans même connaître mon travail, comme si la seule bonne raison de partager était l’envie de partager. En plus d’être un très bon graffeur, street artist, décorateur, graphiste… Möka est une pépite humaine.
Artiste indépendant vivant sur Bordeaux originaire d’Angoulême, il exerce son métier sous le pseudonyme « Möka 187 ».
Né en 1987 d’un père Breton et d’une mère Chilienne, il est le dernier d’une fratrie de sept enfants.
Passionné depuis son plus jeune âge par le dessin, il a baigné dans l’univers Hip-Hop et la culture Latine.
Sa double culture se ressent dans son travail.
Autodidacte, il débute le graffiti à 18 ans au côté de sa sœur qui lui met sa première bombe de peinture dans les mains.
Sa soif d’apprendre le pousse à explorer de nouvelles techniques telles que la peinture, les créations numériques… et à utiliser des supports originaux.
Il vit aujourd’hui de sa passion par la réalisation de fresques murales, la pratique d’ateliers pédagogiques pour tout public, de décorations pour particuliers ou professionnels, de créations graphiques (logos, chartes graphiques, illustrations…) et de la vente d’œuvres originales.
Membre actif du collectif d’artistes VEC (Vivre En Couleurs), ses réalisations sont visibles dans tout l’hexagone mais aussi à l’étranger (Berlin, Bruxelles, Casablanca, Miami…).